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Françoise Henry, l’inoubliable Marcelle

L’écrivaine, plusieurs fois publiée chez Grasset, Calmann-Lévy et désormais aux éditions du Rocher, a écrit son dernier livre dans le jardin de sa maison bressane, près de Lons-le-Saunier où elle passe chaque été.

Installée sur une table de camping, Françoise Henry a couché l’encre sur ses cahiers, comme elle le fait depuis qu’elle est petite. « J’écris tous mes romans à la main, c’est mon moment préféré. »

N’oubliez pas Marcelle, le onzième roman de Françoise Henry, s’est imposé à elle. « On allait oublier cette femme et cette pensée m’a indignée. L’écriture est née de cette émotion. »

Dans un style spontané, sans points à la ligne, l’écrivaine redonne vie à Marcelle Allard (1922-2018), héroïne ordinaire d’une petite existence durant la Seconde Guerre mondiale. Une femme qui s’est un peu oubliée au profit des conventions, de la bienséance et du qu’en-dira-t-on. Avec douceur et résignation, Marcelle a compté et, grâce à sa nièce, on ne l’oubliera pas.

La peintre Isabelle Gardère, sœur de l’autrice, a illustré la couverture du roman. « Je l’ai faite ressemblante à la vraie, plus jeune qu’elle n’est dans le roman. Elle s’habillait un peu long sous le genou avec un imperméable classique », raconte Isabelle.

Les sœurs renouent ainsi avec leur enfance et Françoise s’en réjouit : « Petite, sur des cahiers de travaux pratiques, j’écrivais les histoires et Isabelle les illustrait ».

N’oubliez pas Marcelle, de Françoise Heny, Éditions du Rocher, 17,90 €.

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