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Miguel Bonnefoy, la plume métissée

Son dernier roman a obtenu le Prix Femina 2024 et le Grand Prix de l’Académie Française. Miguel Bonnefoy est devenu une référence dans le milieu littéraire. Si son patronyme porte en lui l’histoire récente du Chili, son histoire a commencé il y a bientôt cent cinquante ans à Boissia, un petit village bien jurassien où il n’a jamais mis les pieds.

Il ne connaît pas le Jura. Pourtant, c’est peut-être l’un des écrivains les plus Jurassiens de ce début de millénaire. Pourquoi ? Tout simplement parce qu’il a, ancré en lui, un Jura imaginaire, un Jura fait de souvenirs qui ne sont pas les siens, mais ceux de sa lignée. Lignée : voilà un terme qui fait écho chez lui. Miguel Bonnefoy ressent, imagine et écrit ce que son ascendance lui dicte. Et ce n’est pas le réduire à un statut de scribe que d’énoncer cette vérité parce que, justement, son immense talent d’écriture ne doit rien au hasard, mais à un travail continu depuis près de quinze ans.

Pour tenter de comprendre ce jeune homme à qui la notoriété ouvre tout grands les bras, il faut jongler entre réalité, souvenirs de famille et pur imaginaire. Fermez les yeux : nous ne sommes pas en France, mais à neuf mille kilomètres, plus précisément au Chili. C’est dans ce pays en forme de bâton qu’a pris souche la famille Bonnefoy venue de la vieille Europe, et plus exactement d’un Jura ravagé au XIXe siècle par le phylloxéra. Elle y restera jusqu’en 1973 où, après bien des péripéties, elle fuira le régime du général Augusto Pinochet, dont la brutalité dura jusqu’en 1990. La famille est donc marquée par le déracinement, les luttes, les espérances et aussi les drames. Elle se construit à travers cette façon de penser propre à ceux qui ont quitté un jour une patrie où ils n’avaient plus leur place. Miguel Bonnefoy est le dernier maillon de cette saga. Aujourd’hui, nourri de littérature, pétri d’influences et de parfums sud-américains, il narre avec ses mots à lui, où se mêlent l’exubérance latino et la rigueur française, des histoires successives ou simultanées de personnages qu’il parvient à sublimer. Un acte de bienveillance envers ses ancêtres, mais surtout une déclaration d’appartenance. D’ailleurs, dans une sorte de fatalité, l’écrivain perpétue cette tradition du déracinement avec une forme de joie et de truculence. N’a-t-il pas épousé une femme de Copenhague ? Sa propre vie n’a-t-elle pas été jusque-là qu’une succession de déplacements d’un côté et de l’autre du grand océan, avant qu’il ne décide de poser ses valises dans le sud de la France.

Vignerons, guérilleros, écrivains

Les amoureux du Jura doivent absolument lire Héritage écrit en 2020. Sous forme romancée (les Bonnefoy deviennent des Lonsonier), à mi-chemin entre la nouvelle et le récit, il retrace, dans une écriture superbement imagée, l’épopée réelle mais aussi imaginaire de ses ancêtres paternels. Extrait : : « Des Lonsonier elle avait hérité le sang jurassien, les yeux d’automne et le port digne. Elle incarnait ce mutisme arrogant des peuples de l’arrière-pays… » Le récit s’emballe sous sa plume métissée. Claude-Georges Bonnefoy, tavernier à Boissia, catalogué administrativement comme « un homme honnête », hérite d’une vigne du côté de Lons-le-Saunier. Arrive l’insecte dévoreur des racines des vignes. Il perd tout et décide – comme d’autres – de tenter sa chance en Californie. La famille quitte donc Saint-Nazaire dans un grand bateau en fer, direction les États-Unis. À cette époque, le canal de Panama n’existe pas, il faut faire le tour par le Cap Horn. C’est là que les choses se gâtent. Une épidémie de fièvre typhoïde se répand dans le bateau qui accoste à Valparaiso. Les Bonnefoy descendent et, finalement, s’installent dans le pays le plus long du monde (environ 4 300 km du nord au sud). De génération en génération se succèdent des vignerons, des frères morts dans les tranchées, une aviatrice de haut vol, un trompettiste maestro, un cardiologue et même un spectre. Pedro-Miguel, son père, révolutionnaire du MIR, opposant activiste à El Conde, est, lui, arrêté avec son frère, torturé puis finalement exfiltré par l’ambassade de France vers Barcelone, avant de gagner Paris [lire par ailleurs].

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Miguel Bonnefoy (FRA) – Firas Abdullah/ABACAPRESS.COM

La bonne fée du Salon du Livre

C’est là que commence l’histoire de Miguel, né en 1986 dans la ville-lumière. Sa mère est attachée culturelle de l’ambassade du Venezuela, il la suivra dans ses différentes affectations : Caracas, Lisbonne, Rome : « Mon père était révolutionnaire et ma mère s’asseyait à la table des ministres », s’amuse-t-il. Le jeune garçon fréquente les lycées français de l’étranger, mélange de langues, de culture… Bac, double Master de lettres modernes à la Sorbonne avec, notamment, un mémoire sur les écrivains de la littérature engagée (en même temps, il est bouquiniste sur les quais). Puis c’est le départ pour l’Argentine où il exerce le métier de libraire. Direction ensuite le Venezuela où il travaille quatre ans à Caracas pour les ministères du pouvoir populaire et l’Alliance Française. C’est là que tout commence…

Un jour, il voit une affiche qui invite à un concours pour jeune auteur en herbe. Il se lance : « J’ai écrit une nouvelle sur la réécriture du mythe d’Icare et, en 2013, j’ai décroché le Prix du Jeune Écrivain. C’était une grosse somme d’argent et un billet d’avion pour participer au Salon du Livre de Paris. Sur le stand, apparaît Émilie Colombani, directrice des Éditions Rivages qui me demande si j’ai un roman en préparation. Je n’avais rien, mais bien sûr, j’ai dit oui… » L’éditrice ne l’approche pas par hasard : « La première fois que je l’ai vu, il faisait un discours et j’ai trouvé ses mots tellement forts, littéraires, brillants… J’étais captée par sa verve et j’ai voulu travailler avec lui. » De retour à Caracas, il décide finalement de revenir à Paris où il travaille pendant un an sur ce qui sera son premier roman : Octavio. Ainsi est née une collaboration qui portera Miguel Bonnefoy au pinacle des jeunes auteurs. Émilie Colombani parle d’ailleurs de beaucoup plus : « Entre nous se sont créées une magie, une affinité, une forme de connivence. J’ai confiance en lui, en son talent. Je ne l’ai jamais orienté dans son travail, il est entièrement libre d’aller où il veut. C’est un écrivain merveilleux et un ami cher. »

La même année, il rencontre celle qui deviendra sa femme et savoure le succès de son livre : « Là a vraiment commencé une carrière littéraire. On m’a proposé des contrats, je suis allé à la villa Médicis et j’ai écrit Héritage qui obtient le Prix des Libraires en 2021 ». Puis naissent ses enfants. En 2023, il écrit L’Inventeur sur la vie d’Augustin Mouchot, l’homme qui découvre l’énergie solaire à la fin du XIXe. Au passage, il décroche le Prix Amic, avant de s’installer dans le Midi où il peaufine Le Rêve du Jaguar inspiré de ses aïeux du côté maternel. Consécration, encore, avec le Prix Femina et le Grand Prix de l’Académie Française en 2024.

Au-delà de l’écriture, le lecteur

Existe-t-il une « formule magique » Bonnefoy ? Peut-être, mais dans ce cas, la recette n’est connue que de lui. Sur l’écriture, à peine donne-t-il quelques pistes : « Elle a toujours été une sorte de refuge, de havre, une chapelle personnelle où je pouvais me ressourcer dans mon enfance de voyage, une manière de m’apaiser. C’était très rassurant pour moi de pouvoir exprimer les choses. J’écris en mots des idées dont je ne peux m’extraire. L’écriture me rend heureux, elle me permet de mieux comprendre le monde. » Sa maman témoigne de son immense appétit de savoir alors qu’il n’était encore qu’un enfant : « Déjà à cinq ans, il lisait tout le temps. Sur le marché de Lisbonne, il s’arrêtait tous les dix mètres pour déclamer un passage et il observait sans cesse mes amis, leur demandait mille détails. »

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Miguel Bonnefoy (FRA) – Jerome Domine/ABACAPRESS.COM

Aujourd’hui, notamment avec son dernier roman, l’écrivain a atteint une forme de plénitude. Sa technique est plus mûre, ses images flamboyantes. Miguel Bonnefoy est indéniablement un conteur-né. Il s’en défend, préfère parler de technique : « Dans un premier livre, on veut tout dire. Dans le second, on est déjà plus calme. J’ai appris des astuces, des ruses, je ne m’épuise plus. Je concentre ma force. » Qu’en pensent les professionnels de l’écriture ? Nicolas Carreau, journaliste et romancier, auteur d’Un Homme sans Histoire chez Lattes, le connaît bien : « C’est avant tout un immense lecteur, il a lu tous les auteurs des pays qu’il a traversés. Il se nourrit de tout et il le revendique. Il y a chez lui du Garcia Marquès, bien sûr, mais aussi du Flaubert, Hugo, Dumas… Pourtant, au final, il fait du Miguel Bonnefoy : une écriture ample, solide, précise. Son objectif est de pouvoir écrire une histoire entière dans chaque phrase. » L’intéressé fait également sans cesse référence au lecteur, sorte de fil conducteur : « Je pense à lui souvent, car j’aime les écrivains qui pensent à moi quand ils écrivent, et j’essaye de ne jamais l’oublier, de me mettre à sa place, de comprendre son empathie et sa transparence. Le lecteur est comme le Seigneur dans la création, invisible et, pourtant, partout. »

Quelque chose de plus grand

Ce n’est pourtant pas forcément dans les pages qu’on peut comprendre Miguel Bonnefoy. Celles-ci tourbillonnent trop, elles emportent. À peine si le lecteur a le temps de souffler… Mais l’essentiel est ailleurs, entre les mots, dans le creux d’une image. Ce qui saute au cœur quand on parcourt ses livres, quels qu’ils soient, c’est le bonheur qui en jaillit, une joie inextinguible et débordante de l’écrivain et de l’homme : « En fait, je suis malade ! Je suis atteint de pronoïa, je crois profondément que la vie et tout l’univers conspirent pour mon bonheur. Il existe autour de moi un complot de bienveillance. Une phrase tourne sans cesse dans mon cœur : “On n’a que ce qu’on donne”. Si on donne de belles choses, on reçoit de belles choses… » Toucherait-on à quelque chose de plus grand ? Son ami Nicolas Carreau donne une piste : « Quand il croise quelqu’un pour la première fois, Miguel s’intéresse vraiment à lui, il veut connaître son histoire. Ce n’est pas une posture sociale ou de la naïveté. Il va d’abord chercher ce qui est bon dans le comportement de l’autre et cette attitude transforme sa vie et tout ce qui l’entoure en quelque chose de lumineux. »

Pourquoi s’arrêter en si bon chemin ? Revenons à la maman. Maria Antonetta dite Maranto donne une autre piste, plus verticale : « Quand ils étaient petits, je disais tous les soirs à mes enfants [Miguel a une sœur, N.D.L.R.] une prière à l’Ange de la garde pour invoquer l’énergie bienfaisante : “Le monde est nôtre et que la terre tremble”. L’important dans la vie est toujours là-haut. C’est là qu’on doit tendre. »

Miguel Bonnefoy, lui, ne parle pas d’anges, mais d’autre chose : « Je pense qu’on n’est pas seuls, il existe des forces universelles, invisibles qui veillent sur nous et qui apportent la paix de l’âme et la sérénité. Je suis un athée ivre de Dieu, je pense qu’on n’est pas seuls. » Il parle aussi de chance, mais l’une n’est-elle pas liée aux autres ? « Il existe beaucoup de gens géniaux dans le monde, mais il y a pour chacun une affaire de chance. J’ai une famille magnifique, des parents géniaux. C’est beaucoup, mais j’ai aussi demandé au monde pendant longtemps de me donner la chance de vivre de ma plume. La chance se provoque, elle se façonne… »

Un Jurassien au secours d’un père révolutionnaire

L’Histoire joue parfois de drôles de tours. Le père de Miguel Bonnefoy a été dans sa jeunesse un vrai révolutionnaire… Et pas que dans sa jeunesse d’ailleurs. Pedro-Miguel – le premier à ne pas porter un prénom français– a eu la malchance d’être jeune sous le régime militaire de Pinochet. Il a quatorze ans quand Salvador Allende arrive au pouvoir. Il en trois de plus quand il se suicide d’une balle dans la tête pour échapper aux militaires qui prennent le pouvoir. À cette époque, il fait partie du MIR (Mouvement de la gauche révolutionnaire), il est arrêté un jour de janvier 1974 et conduit à la villa Grimaldi de triste mémoire où il sera torturé pendant trois semaines avant d’être interné dans une prison.

Pendant tout ce temps, sa mère assiège l’ambassade de France pour tenter de le faire libérer puisqu’il a la double nationalité. Or, l’ambassadeur n’est autre que Pierre de Menthon, Jurassien de Choisey qui, par sa ténacité et son courage, va de geôle en geôle pour faire libérer les prisonniers français. Il faudra plusieurs mois pour que Pedro-Miguel et son frère Paul soient Libérés puis exfiltrés vers Lisbonne, puis Paris.

 

Pedro-Miguel écrira un livre de trois cents pages dans lesquelles il raconte chaque seconde de ses tortures. L’ouvrage a été publié aux éditions Blum, aujourd’hui disparues, sous le pseudonyme de Ilario Da (prénom que va réutiliser Miguel, son fils, dans son récit Héritage). Lors de la présentation de Relato en el frente Chileno, Pedro-Miguel porte une cagoule pour ne pas être reconnu par l’opération Condor qui assassinait les opposants chiliens réfugiés à l’étranger.

À Paris, lors d’un match de football entre réfugiés de différents pays, il rencontrera ensuite celle qui deviendra sa femme (et la mère de Miguel), attachée de l’ambassade du Venezuela. Il repartira de l’autre côté de l’Atlantique se battre à nouveau avant de prendre un recul définitif avec la revolución.

Le temps des émigrés jurassiens

Dans le livre Héritage, l’arrière-grand-père de Miguel Bonnefoy évoque ses ancêtres en ces termes : « Il avait autrefois fui la France avec trente francs dans une poche et un pied de vigne dans l’autre. Né à Lons-le-Saunier, sur les coteaux du Jura, il tenait un vignoble de six hectares quand la maladie du phylloxéra apparut, sécha ses ceps et le poussa à la faillite (…). Il quitta ce pays pour s’embarquer sur un navire en fer qui partait du Havre en direction de la Californie », écrit l’auteur. Cet exode, des milliers de Français l’ont vécu, mais, pour le Jura, il a débuté bien avant que les vignes ne soient ravagées par un minuscule puceron attaquant les racines.

Dans son ouvrage Le phylloxéra et ses conséquences en Franche-Comté, Victor Breton rappelle en effet qu’une première crise agricole avait secoué le territoire dès 1845. Dans un contexte de surpopulation rurale, les prix du vin avaient dégringolé, développant la précarité. Les plus démunis avaient alors deux solutions : la réorientation de leurs activités ou le départ. De nombreuses familles partirent ainsi pour rejoindre les gros bourgs où la vie était perçue comme moins difficile. D’autres quittèrent définitivement le pays pour le Nouveau Monde (Amérique du Nord et du Sud), tels les ancêtres de l’écrivain.

La viticulture jurassienne se reconstruisit dès 1850 pour connaître un âge d’or jusqu’en 1870 (20 000 hectares). La plantation de cépages plus grossiers augmenta la production. Quand arriva le phylloxéra en 1879, les domaines pensèrent être à l’abri, grâce aux conditions climatiques, mais très vite les rendements chutèrent et, en 1885, beaucoup de propriétaires avaient déjà renoncé. Leurs revenus venaient de chuter de 70 %. La situation allait se dégrader jusqu’en 1900, époque à laquelle la quasi-totalité des ceps avaient disparu.

Sylvaine Boulanger, dans Le vignoble du Jura précise que « la crise apparue en 1885 entraîne toujours plus de ruraux vers les villes » comme Dole et Lons et vers les industries naissantes (lunetterie à Morez, métallurgie à Saint-Claude…). De jeunes hommes, mais aussi des foyers entiers tentèrent aussi leur chance en Suisse voisine. Des villages comme Pupillin, Montigny-lès-Arsures ou Château-Chalon perdirent une grande partie de leur population.

Le rêve du jaguar, au nom de la mère

Avec Héritage, Miguel Bonnefoy avait reconstitué la saga de sa famille paternelle venue du Jura. Son dernier roman, Le rêve du jaguar, relate l’épopée maternelle au Venezuela. L’histoire débute par la muette Teresa qui recueille sur les marches d’une église de Maracaibo un nouveau-né abandonné dont le destin exceptionnel en fera un des plus célèbres chirurgiens du pays. Cet homme, Antonio, va vivre une histoire d’amour exceptionnelle avec Ana Maria. Ils auront une fille, la mère de l’auteur.

Dans ce roman truculent, luxuriant, plein d’images colorées et d’exubérance, pour un hommage à sa lignée, le jaguar devient ici une figure totémique, à la fois guide, menace et révélateur d’une quête intérieure.

Loin d’un simple roman d’aventures, Le rêve du jaguar est une fable onirique et politique. Un texte dense, hypnotique, célébré par Le Monde des livres comme « l’un des puissants romans naturalistes et chamaniques de la rentrée » et salué par Télérama pour sa « prose sensuelle qui s’enracine dans les mystères de la terre ». Il a été couronné en 2024 des prix Femina et de l’Académie Française.

Le rêve du jaguar, 304 pages, Rivages, 20,90 €

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